dimanche 16 décembre 2012

Bonjour!

Peut être croyez-vous vous y connaître en ce qui a trait au réchauffement climatique. Peut être avez vous raison et vous en êtes un as. Par contre, je crois que la plupart d'entre nous en ont encore à apprendre sur ce sujet. Plusieurs thèmes de réchauffement climatique sont très peu connus. J'ai décidé de vous parlez de la fonte du pergélisol sur ce blog, puisqu'en interrogeant des personnes autour de moi, je me suis rendu compte que très peu de personnes savaient ce que c'était.

Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser des commentaires!


Source de l'image : http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/meteorologie-1/d/rechauffement-climatique-les-consequences-seraient-tres-sous-estimees_18414/

Le réchauffement climatique

Le 13 décembre 2012

Par Camille Gobeil



Source de l'image : http://www.inquisitr.com/178722/co2-emissions-will-help-fight-off-ice-age-research/



Lorsqu’on parle de réchauffement climatique, la plupart des gens pensent tout de suite au dioxyde de carbone (CO2). C’est tout à fait normal, puisque le dioxyde de carbone est l’un des principaux gaz à effet de serre. L’effet de serre est un phénomène naturel qui garde la température de la Terre plus élevée qu’elle ne devrait l’être. Les gaz à effet de serre absorbent une partie des rayons infrarouges produits par le Soleil, ce qui retient la chaleur. Ce phénomène, qui, je vous le rappelle, est naturel, permet à notre planète d’être habitable. Il faut savoir qu’il y a plusieurs gaz à effet de serre différents dans l’atmosphère. Les scientifiques ont réussi à en recenser plus d’une quarantaine. Tous ces gaz ont des capacités d’absorption des rayons infrarouges différentes. Depuis quelques décennies, les scientifiques ont remarqué une augmentation inhabituelle de la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Cette forte augmentation est due surtout aux activités anthropiques, qui sont les activités de l’Homme. Les industries et l’agriculture sont des exemples d’activités anthropiques. La température de la terre augmente tranquillement, et une augmentation, aussi mineure soit-elle, pourrait entraîner de graves problèmes climatiques. Parmi ces problèmes, il y a entre autre l’augmentation du niveau de la mer, dû à la fonte des glaciers, l’augmentation du nombre de sécheresses, d’inondations et de cyclones, l’augmentation des maladies tropicales, etc. Le réchauffement climatique n’est donc pas souhaité, même s’il est déjà amorcé.

La forte concentration de gaz à effet de serre, en plus d’être responsable du réchauffement climatique, abîme la couche d’ozone, qui est une partie de l’atmosphère qui filtre les rayons ultraviolets dommageables et dangereux.

Bref, même si l’effet de serre permet à notre planète d’être habitable, il est aussi devenu la principale cause du réchauffement climatique.

 

Saviez-vous que l’effet de serre était principalement un phénomène bénéfique et naturel?

Certains ne croient pas au réchauffement climatique. Y croyez-vous? Pourquoi?

 
 
Sources :

Le méthane

Le 13 décembre 2012

Par Camille Gobeil

Pourcentage de contribution à l'effet de serre de certains gaz
On voit le méthane qui est en bleu pâle


Source de l'image : http://www.astrosurf.com/luxorion/terre-effet-de-serre.htm

Le méthane est l’un des gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique. Il représente 13% des émissions de gaz à effet de serre. Il est un très grand responsable de l’effet de serre, puisque malgré son faible pourcentage d’émission, il a une très grande capacité d’absorption des rayons infrarouges. En effet, il est 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Le méthane est généré entre autre par l’agriculture et la combustion de charbon et de pétrole. Par contre, même si nous produisons beaucoup de méthane, celui-ci est aussi un gaz qu’on retrouve naturellement dans l’atmosphère. Par exemple, les ruminants, surtout les vaches produisent beaucoup de méthane.
 
Tourbière
 
On retrouve aussi une grande concentration de méthane dans les tourbières. Une tourbière c’est un sol où une accumulation de débris de matières organiques, principalement végétaux, se décomposent en partie. La décomposition de matières organiques produit beaucoup de méthane. Les endroits naturels où on retrouve beaucoup de méthane sont sous la terre et sous l’eau. En effet, ses endroits sont propices à la décomposition de matières organiques.
 
Peut-être connaissez-vous le méthane sous un autre nom : gaz naturel. Le gaz naturel, un combustible fossile, n’est rien d’autre que du méthane emprisonné dans le sol depuis très longtemps. Ce méthane emprisonné dans le sol peut aussi se transformer en hydrate de méthane. Pour se faire, il doit être en présence d’eau et rencontrer de fortes pressions, en plus d’être dans un climat assez froid. Cette transformation du méthane peut se produire dans les sédiments océaniques ou dans le pergélisol, qui est un sol gelé en permanence.  La quantité estimée de méthane retenue par le pergélisol dans le monde est d’environ 16 000 milliards de tonnes. Les hydrates de méthane pourraient être exploités par l’homme comme source énergétique, dans le but de remplacer le pétrole et d’autres carburants fossiles, qui diminuent à vue d’œil. Par contre, l’utilisation de ces hydrates de méthane pourrait accélérer le réchauffement climatique, puisque le méthane est un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone.

 

Saviez-vous que le méthane était un gaz à effet de serre plus puissant que le CO2?

Croyez-vous qu’il vaille la peine d’utiliser les hydrates de méthane pour faire de l’énergie? Pourquoi?

 




Sources :

 

jeudi 13 décembre 2012

Le pergélisol

Le 13 décembre 2012

Par Camille Gobeil 




Vue coupé de pergélisol

Source de l'image : http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2007/03/16/pergelisol-train-degeler



Le pergélisol, aussi appelé permafrost, est un sol qui est composé de deux couches. La première couche s'appelle le mollisol. Le mollisol gèle et dégèle au fil des saisons. C'est la couche supérieure où pousse la végétation. L’autre couche est gelée en permanence. Pour qualifier un sol de pergélisol, il faut que celui-ci se maintienne à une température d’environ 0 degré Celsius pendant au moins 2 ans. Un pergélisol peut contenir beaucoup de glace, qui est en fait l’humidité du sol qui est gelée, ou il peut en contenir peu. Un pergélisol pauvre en glace s’appelle «un pergélisol sec». La quantité de glace dépend de la texture du sol. Le pergélisol contient aussi souvent beaucoup d’hydrates de méthane. Le pergélisol du nord de notre planète en contient beaucoup, puisqu’il y a environ 11 000 ans, un million de kilomètres carrés était recouvert d’une tourbière qui a gelée. Comme je l’ai expliqué dans mon article sur le méthane, une tourbière est une accumulation de débris organiques qui, lorsqu’ils se décomposent, produisent beaucoup de méthane. Puisque ces tourbières ont gelé, le méthane est resté emprisonné et s’est transformé en hydrates de méthane. Un pergélisol s’est aussi formé en Arctique, sous l’océan. Il y a longtemps, l’Arctique qu’on connaît aujourd’hui était une forêt, qui s’est fossilisée avant d’être immergée par l’eau froide. Le méthane produit par la décomposition de débris organiques de la forêt a aussi été emprisonné par le pergélisol et s’est transformé en hydrates de méthane. D’après les scientifiques, la quantité de méthane gelée en Arctique dépasserait celle du charbon partout à travers le monde. C’est une quantité énorme si on sait que l’estimation de la quantité de charbon dans le monde est d’environ 1000 milliard de tonnes. Le pergélisol couvre au moins 20% de notre planète.
Méthane qui remonte à la surface
 Source de l'image : http://terresacree.org/rechauf.htm

 
Saviez-vous ce qu’était le pergélisol?

Croyez-vous que c’est une bonne chose que le pergélisol s’est formé au nord de la planète? Pourquoi?

 

Sources :

La fonte du pergélisol

Le 14 décembre 2012

Par Camille Gobeil



Le pergélisol gelé ne pose aucun problème. Par contre, dégelé, les hydrates de méthane qu’il contient se retrouveraient à l’air libre, dans notre atmosphère. Une fois dans l’air, ils deviendraient instables et se dissocieraient. Le méthane se retrouverait seul dans l’atmosphère et, en tant que gaz à effet de serre, accélèrerait le réchauffement climatique. C’est d’ailleurs le réchauffement climatique déjà amorcé qui pourrait libérer les hydrates de méthane. Le réchauffement climatique fait fondre le pergélisol qui les retient présentement.

Réchauffement climatique
 
Le pergélisol sous l’océan Arctique pourrait aussi finir par se réchauffer et les hydrates de méthane sous l’eau se retrouveraient eux aussi dans l’atmosphère. La libération des hydrates de méthane contenus dans le pergélisol pourrait augmenter la température terrestre de 5 degrés Celsius. Ces 5 degrés s’ajouteraient aux autres facteurs de réchauffement climatique déjà présents. De plus, la quantité de carburants fossiles diminue. Les carburants fossiles (comme le pétrole ou le charbon) nous permettent de faire l’électricité, qui est maintenant pratiquement indispensable à notre mode de vie. Lorsque les réserves de carburants fossiles seront épuisées, les hydrates de méthane dans le pergélisol pourraient s’avérer une option de remplacement. Par contre, l’utilisation de ces hydrates de méthane enverrait des tonnes de méthane dans l’air, qui, on doit se rappeler, est un gaz à effet de serre 20 fois plus puissant que le dioxyde de carbone. Le réchauffement climatique se ferait encore plus rapidement.

 

Saviez-vous que les hydrates de méthanes à eux seuls pourraient augmenter la température de 5 degrés Celsius?

Croyez-vous que la fonte du pergélisol nous affectera beaucoup? Pourquoi?

 

Sources :

·         JANCOVICI, Jean-Marc, «L’effet de serre : Faut-il craindre les hydrates de méthane?», Manicore , [en ligne], http://www.manicore.com/documentation/serre/physique.html , (consulté le 9 décembre 2012)

·         LÉVESQUE, Yves. Méthane : la bombe à retardement, Québec, Radio-Canada, 2010, [Internet], 4min.23 sec.[ http://www.radio-canada.ca/emissions/decouverte/2009-2010/Reportage.asp?idDoc=117059]

mercredi 12 décembre 2012

Pouvons-nous faire quelque chose?

Le 14 décembre 2012

Par Camille Gobeil



Source de l'image : http://www.dorffer-patrick.com/article-humour-rechauffement-climatique-pas-pour-les-sdf-41529539.html




La fonte du pergélisol est un cercle vicieux. Plus la planète se réchauffe, plus le pergélisol fond est laisse le méthane s'échapper dans l’atmosphère, plus ce méthane réchauffe la planète et fait fondre encore plus le pergélisol. Il faut aussi savoir que le pergélisol peut être perturbé par les incendies, les inondations ou l’érosion. Cependant, nous ne pouvons arrêter le réchauffement climatique, parce que les gaz à effet de serre déjà présent dans l’atmosphère ont une durée de vie. Par exemple, le dioxyde de carbone reste 100 ans dans l’atmosphère avant de s’évacuer. Même si demain nous arrêtions toutes nos émissions de gaz à effet de serre, ceux déjà présents dans l’atmosphère continueraient de réchauffer la planète pendant encore quelques siècles. La seule chose que nous pouvons faire est de limiter les dégâts en diminuant nos émissions de gaz à effet de serre. Déjà, certains pays ont adopté des alternatives énergétiques plus «vertes», même si celles-ci ont toutes leurs conséquences. Par exemple, il y a l’utilisation d’éoliennes, les panneaux solaires, l’hydroélectricité et l’énergie nucléaire. Plusieurs pays industrialisés se sont aussi engagés à réduire de 5% leur émission de gaz à effet de serre lorsqu’ils ont signé le protocole de Kyoto en 1997.Pour se faire, ils renforceront ou mettront en place des politiques de réduction de leurs émissions. Mais, on peut aussi agir individuellement pour essayer de faire une différence.

Voici quelques petits trucs :

1.       Bien entendu, tout le monde sait que la voiture est une grande source d’émission de dioxyde de carbone. Valoriser le vélo ou faire le trajet à pied si la distance est courte peut réduire considérablement nos émissions de gaz à effet de serre. S’il faut se rendre plus loin, l’autobus ou le train sont d’autres solutions.

2.       Surveiller notre consommation d’énergie est une solution facile à appliquer. Changer nos vieux appareils qui dévorent l’énergie, comme notre vieux réfrigérateur, pour des appareils à faible consommation énergétique peut aussi faire une différence pour l’environnement, en plus de diminuer notre facture énergétique.

3.       Isoler sa maison peut paraître anodin, mais ça peut économiser du chauffage ou de la climatisation inutile. Une maison bien isolée réduit la consommation énergétique.

4.       On peut aussi consommer des produits locaux. En plus d’éviter du transport donc de la pollution, on encourage l’économie locale.


Ces petits trucs diminuent la consommation énergétique et la consommation d’essence, qui peuvent être des causes du réchauffement climatique faisant fondre le pergélisol.
 
Une semaine sans électricité dans ACTUALITE electricite

Êtes-vous prêt à faire une différence?

 

Sources :

·         JANCOVICI, Jean-Marc, «L’effet de serre : Faut-il craindre les hydrates de méthane?», Manicore , [en ligne], http://www.manicore.com/documentation/serre/physique.html , (consulté le 9 décembre 2012)

·         [ANONYME], «Lutter contre le changement climatique», Europa, [en ligne], http://europa.eu/legislation_summaries/environment/tackling_climate_change/index_fr.htm , (consulté le 9 décembre 2012)

mardi 11 décembre 2012

Le pergélisol au Québec

Le 16 décembre 2012

Par Camille Gobeil



Certains pourraient croire que ce problème ne nous touche pas, le Québec, mais au contraire, une grande partie de notre province est recouverte de pergélisol. En plus d’être un problème environnemental, il pose aussi problème à nos infrastructures. Présentement, au Nord du Québec, une grand partie des infrastructures (bâtiments, routes, voies ferrées etc.) est construite sur le pergélisol, qui est très instable. Le réchauffement climatique, qui a déjà commencé, commence à le faire fondre. Puisqu’il est formé en grande partie de glace, cette glace fondue se transforme en eau et s’écoule. Qu’arrive-t-il au sol qui reposait sur cette glace? Il bouge, il s’affaisse, en plus d’augmenter les risques de glissements de terrains. La fonte du pergélisol n’est donc pas seulement un problème  environnemental.

Le pergélisol lui-même peut aussi être un problème, dégelé ou pas. En effet, il rend difficile le développement de l’économie. Sa présence force les installations à être construites avec des techniques différentes et coûteuses qui isolent et supportent mieux les affaissements. De plus, l’agriculture dans ces régions est impossible à cause de l’instabilité du sol. Quelques réserves de retenue d’eau se transforment aussi en pergélisol, ce qui rend l’approvisionnement en eau potable plus difficile. Un autre problème est l’exploitation minière. Réussir à aller chercher les minéraux sous le pergélisol est déjà un défi, il faut ensuite le décongeler. Le pergélisol rend tout plus compliqué.
Exploitation minière

Le pergélisol n’a par contre pas que des mauvais côtés. La fonte habituelle de son mollisol amène en effet l’eau et la terre, qui sont nécessaires au développement de la rare végétation dans le Grand Nord.

Que fait le Québec pour contrer l’enjeu de sa fonte, tant sur le plan économique qu’environnemental? Cet enjeu est surveillé par le ministère des Transports du Québec, en raison des problèmes qu’il amène aux routes et aux infrastructures aéroportuaires. Plusieurs projets de recherche sont en opération présentement. Les responsables de ces projets doivent surveiller la situation. L'objectif principal est d’anticiper la fonte du pergélisol causée par le réchauffement climatique dans le but de prévoir des solutions pour adapter les infrastructures au niveau du transport. Bref, le Ministère s’occupe surtout du côté économique de la chose, mais il n’agit pas à la source. Là-dessus, le Tibet est en avance sur nous. Leur gouvernement a trouvé une solution partiellement efficace, qui pourrait aider le problème dans un cours laps de temps. Aux endroits plus sensibles à la fonte du pergélisol, comme sous les rails de train, ils ont mis de la roche, ce qui permet de garder la température plus basse. Par contre, cette solution ne fait que ralentir la fonte du pergélisol, elle ne l’arrête pas complètement. Il existe des techniques de réfrigération artificielle, mais elles coûtent très chères.

Pour trouver une solution efficace qui touche le problème à sa source, il faudrait arrêter de penser aux conséquences et penser plus au problème, soit la fonte du pergélisol.

 


Sources :

·         A. HARRIS, Stuart. «Le pergélisol : Développement problématique», L’encyclopédie canadienne, [en ligne], http://www.thecanadianencyclopedia.com/articles/fr/pergelisol , (consulté le 15 décembre 2012)

·         [ANONYME], «Le Grand Nord : Arctique et Taïga, propriétés du pergélisol», Canadian Geographic, [en ligne], http://www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/ministere/ministere/environnement/changements_climatiques/adapter_transports_impacts_changements_climatiques/degel_pergelisol , (consulté le 15 décembre)

·         [ANONYME], «Dégel du pergélisol», Transports Québec, [en ligne], http://www.canadiangeographic.ca/atlas/themes.aspx?id=artic&sub=artic_features_permafrost&lang=Fr , (consulté le 15 décembre)